Le retour du printemps est synonyme de remise à l’eau de l’affût flottant. L’occasion de glaner quelques images prises dans l’intimité des brumes humides de nos étangs de Sologne. Malheureusement la richesse des oiseaux qui les occupent est de plus en plus difficile à trouver.
Voici quelques rencontres aquatiques de ce début de printemps
Le dernier jour de 2016 et le 1er de 2017 ont été marqués par une épaisse couche de givre qui telle de la neige, a revêtu tous les arbres et arbustes. La nature nous a ainsi offert un très jolie décor de glace que l’on voit que trop rarement. L’occasion était trop belle pour ne pas glaner quelques photos…
Cela fait maintenant 3 ans qu’un couple de grèbes huppés vient faire son nid toujours au même endroit de l’étang et toujours fin juin, ce qui est assez tard pour la saison.
Les deux premières années années je n’avais eu droit qu’à la couvaison car soit je n’avais pas pu être là au moment de la naissance, soit la nichée avait avorté. Cette année j’ai eu droit à la progéniture.
La semaine dernière, c’est en croisant le mâle que j’ai vite repéré à son dos « ébouriffé » qu’il se passait quelque chose là dessous.
Deux petits grèbes étaient nés et parcourraient déjà l’étang sur le dos d’un de leur parents. Tantôt au nid, tantôt au milieu des nénuphars, alternant l’un et l’autre, l’un des parents gardait les petits, pendant que l’autre allait chercher des poissons encore trop gros pour les petits gosiers de ces boules de plumes au pyjama rayé.
Et quand ce n’était pas des poissons, c’était une petite plume dont leur parents leur faisaient offrande pour tapisser leur jeune estomac.
Malgré la lumière devenu très vite un peu forte, la scène fut vraiment attendrissante…
Après plusieurs mois d’invisibilité, certains grands cerfs profitent de la repousse des velours pour ressortir de la forêt. On arrive alors à les croiser dans leur villégiature de printemps qu’il est chaque année de plus en plus difficile à trouver.
J’ai eu la chance ce matin là de croiser deux cerfs qui finissaient de ce nourrir dans une grande friche abandonnée avant de rejoindre les bosquets touffus pour y passer la journée.
J’espère les revoir bientôt.
Ce début de semaine nous a offert un soleil radieux et des ambiances matinales de rêve. Malheureusement, c’était pour moi le retour au travail.
Mais avant le bureau, rien ne valait un petit détour le long de ce superbe étang, juste avant que le soleil ne passe au dessus des arbres.
Ambiances garanties…
Hier, malgré le temps gris, j’ai eu la chance de passer un petit moment au bord d’une « héronnière ». Plusieurs nids ont déjà été construits dans ce très grand buisson de saules située en queue d’étang. Certains hérons y couvent déjà. Ce fut l’occasion d’y voir quelques atterrissages joliment exécutés.
Hier, j’ai eu la chance de passer un long moment en compagnie d’une chevrette et de ses deux chevrillards. Ils avaient décidé de prolonger la matinée dans une de mes friches de prédilection, profitant des premières pousses d’herbe de l’année et des premiers rayons de lumière.
Leur pelage ont entamé leur mue de printemps, les deux chevrillards arborent deux petites broques en velours. Cette rencontre pleine de tendresse et de complicité entre eux fut un super moment.